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TWLH-Oct-1-FR

31 juillet 2017

[[{« fid »: »1368″, »view_mode »: »default », »fields »:{« format »: »default », »field_file_image_alt_text[und][0][value] »:false, »field_file_image_title_text[und][0][value] »:false}, »type »: »media », »field_deltas »:{« 1 »:{« format »: »default », »field_file_image_alt_text[und][0][value] »:false, »field_file_image_title_text[und][0][value] »:false}}, »link_text »:null, »attributes »:{« style »: »height: 244px; width: 250px; float: left; », »class »: »media-element file-default », »data-delta »: »1″}}]]Chaque année, l’Association des femmes autochtones du Canada (AFAC) et les familles de Sœurs par l’esprit organisent des veilles afin de ne pas oublier les femmes autochtones disparues et assassinées au Canada. Les membres des familles, les membres des collectivités autochtones et des citoyens concernés se rassemblent pour se montrer solidaires, pour sensibiliser le public, pour réclamer que des actions soient prises et pour soutenir les personnes qui ont perdu un être cher.

Entre 1980 et 2012, la GRC a signalé la disparition ou le meurtre de près de 1 200 femmes et filles autochtones partout au Canada (bien que de nombreux intervenants de première ligne estiment que le nombre est beaucoup plus élevé). Même si les femmes et les filles autochtones ne constituent que 4 % de toute la population féminine au Canada, elles représentent plus de 16 % des homicides de femmes et 11 % des femmes disparues.

Ce qui a commencé par 11 veilles en 2006 a évolué à plus de 200 veilles aujourd’hui, dans des collectivités partout au Canada, y compris une veille sur la Colline parlementaire à Ottawa.

En réponse aux appels des familles, des collectivités et d’organisations autochtones, y compris ceux des syndicats et du Congrès du travail du Canada, le gouvernement du Canada a lancé en septembre 2016 une enquête nationale indépendante sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées.

[[{« fid »: »1370″, »view_mode »: »default », »fields »:{« format »: »default », »field_file_image_alt_text[und][0][value] »:false, »field_file_image_title_text[und][0][value] »:false}, »type »: »media », »field_deltas »:{« 2 »:{« format »: »default », »field_file_image_alt_text[und][0][value] »:false, »field_file_image_title_text[und][0][value] »:false}}, »link_text »:null, »attributes »:{« style »: »height: 266px; width: 400px; », »class »: »media-element file-default », »data-delta »: »2″}}]]

En réponse, le CTC a déclaré :

« Nous devons nous assurer que l’enquête examine les causes profondes de la violence envers les femmes autochtones, telles que le racisme, le sexisme et la misogynie, pour que la justice et un changement significatif se produisent réellement.

Les syndicats du Canada seront solidaires des femmes et filles autochtones et leurs collectivités pendant l’enquête et par la suite afin d’assurer que notre pays s’attaque véritablement aux causes profondes de la violence envers les femmes autochtones.

Nous continuerons également d’inciter le gouvernement à mettre en œuvre des stratégies assurant une eau saine, des logements à prix abordable et une éducation accessible et réduisant la pauvreté dans les communautés des Inuit, des Premières nations et des Métis. »
(
Communiqué de presse, 21-02-2017)

L’AFAC a créé un bilan trimestriel (en anglais) sur l’enquête pour favoriser la transparence et mesurer ses progrès.

 

 

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