
Le CTC condamne le harcèlement de militants et dirigeants de Hong Kong
Le Congrès du travail du Canada, qui représente 3 millions de travailleuses et travailleurs canadiens, condamne le gouvernement de Hong Kong pour avoir placé une prime sur la tête de syndicalistes, de défenseurs des droits de la personne et de militants pro-démocratie.
En mai dernier, lors de la 30e Assemblée générale du Congrès du travail du Canada, Christopher Mung (Mung Siu-Tat), le leader et militant syndical de Hong Kong, a parlé aux travailleuses et travailleurs canadiens de la détérioration complète des droits civils et de la démocratie à Hong Kong. Monsieur Mung, ancien directeur exécutif de la Confédération des syndicats de Hong Kong, aujourd’hui dissoute, est contraint de travailler en exil pour défendre les travailleurs et maintenir l’attention mondiale sur la criminalisation des dirigeants syndicaux et des militants pro-démocratie.
La semaine dernière, les autorités de Hong Kong ont lancé des mandats d’arrêt contre monsieur Mung et sept autres personnes et ont promis une récompense d’un million de dollars HK pour chaque personne.
« Les travailleuses et travailleurs assistant à l’Assemblée générale ont entendu son témoignage de première main concernant la terrible situation à Hong Kong et la criminalisation du travail fondamental des syndicats là-bas », explique Bea Bruske, présidente du CTC. « Nous sommes solidaires de tous les travailleurs de Hong Kong et défendons les droits syndicaux et de la personne. »
Veuillez vous reporter à la lettre de la Confédération syndicale internationale (CSI) adressée au chef exécutif de la Région administrative spéciale de Hong Kong exigeant que les autorités respectent leurs obligations internationales, syndicales et en matière de droits de la personne. L’exercice des droits syndicaux et des libertés civiles à Hong Kong doit être autorisé dans un cadre exempt de peur, d’intimidation, d’arrestations et de poursuites arbitraires.
Les syndicats du Canada exigent l’abandon des accusations et la libération des partenaires syndicaux emprisonnés Lee Cheuk-yan et Carol Ng, ainsi que de toutes les personnes arrêtées et emprisonnées pour des allégations liées à l’exercice des libertés civiles, y compris la liberté de réunion, d’expression, de presse et d’association, et de celles qui participent à des activités pro-démocratie.
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