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Le conservateur O’Toole donnerait lieu à une relance à bas salaires qui laisserait les travailleurs pour compte

15 septembre 2021

Le personnel des services a vu son salaire moyen augmenter d’à peine 59 cents pendant la pandémie; c’est moins que l’augmentation du sac de patates

Le personnel de la vente et des services n’a vu ses salaires augmenter que de 59 cents, en moyenne – moins que l’augmentation du prix du sac de pommes de terre – depuis le début de la pandémie. Il reste près de 300 000 personnes en chômage de plus qu’il y en avait en février 2020, et un million d’autres personnes ont un emploi mais effectuent moins de la moitié de leurs heures de travail habituelles.

« Du temps du gouvernement conservateur le plus récent, le travail précaire est monté en flèche alors que la qualité des emplois baissait », dit Bea Bruske, présidente du Congrès du travail du Canada. « Le gouvernement a un rôle à jouer pour que les nouveaux emplois soient décents, mais il ne le jouerait pas selon les politiques de M. O’Toole, qui semblent avoir été rédigées pour lui par les grandes entreprises. »

Madame Bruske fait remarquer que les inégalités mises en évidence par la pandémie se creusent à mesure que des travailleurs et travailleuses à bas salaire ont de la difficulté à accroître leurs heures et à suivre la hausse des prix. Au Canada, 1 travailleur sur 5 ­– 1 travailleuse sur 4 – est officiellement mal payé. C’est une des proportions les plus élevées des pays membres de l’OCDE.

« Pendant que les familles travailleuses sont en difficulté, M. O’Toole offre de belles paroles mais des politiques hostiles qui réduiraient encore davantage les salaires et les avantages sociaux et feraient augmenter le travail précaire », ajoute Bea Bruske, présidente du Congrès du travail du Canada. « Le plan de M. O’Toole ne permet pas aux familles de relever les vrais défis économiques auxquels elles sont confrontées. M. O’Toole n’est qu’un conservateur comme les autres qui va aider les entreprises à maintenir les salaires bas et priver les travailleurs et travailleuses de l’aide dont ils ont besoin. »

Madame Bruske déclare qu’un programme vraiment axé sur les travailleurs et travailleuses viserait à hausser le salaire minimum, à adopter des lois assurant des horaires de travail équitables, à accroître les prestations d’AE et les congés de maladie payés, à rendre les normes d’emploi applicables aux personnes travaillant dans l’économie à la demande, à rendre illégale la discrimination salariale à l’égard des personnes travaillant à temps partiel et à renforcer l’influence des travailleurs et travailleuses en facilitant leur syndicalisation.

Renseignements :
Chantal St-Denis
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