DÉCLARATION DE BEA BRUSKE

1 octobre 2021

Plus tôt aujourd’hui, après un événement marquant la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation organisé par le Congrès du travail du Canada, la vice-présidente du Congrès représentant les travailleurs et travailleuses autochtones Gloria Lepine et sa sœur Linda Wilson ont été agressées verbalement et Linda a été physiquement agressée par des personnes inconnues qui étaient offensées par le fait qu’elles parlent de réconciliation et de justice pour les peuples autochtones.

Une déposition a été faite auprès du Service de police de Winnipeg.

Je suis indignée que cela se soit passé, particulièrement au cours d’une journée consacrée à la sensibilisation, à la réflexion et à la résolution d’agir pour rectifier les effets dévastateurs et durables de la colonisation. La journée d’aujourd’hui est destinée à favoriser la réconciliation en commémorant et honorant les personnes disparues à cause du système des pensionnats autochtones, celles qui y ont survécu, leurs familles et leurs communautés.

Ce qui est arrivé à Gloria Lepine, qui milite depuis des années en faveur de la cause des meurtres et disparitions de femmes autochtones et qui a défendu inlassablement les travailleurs et travailleuses autochtones, n’est qu’une illustration parmi de nombreuses autres de la violence, de la discrimination et du racisme systémiques et persistants dont les Premières Nations, Métis et Inuits de tout le Canada font l’objet au quotidien.

Nous avons pour responsabilité à la fois individuelle et collective de leur assurer la justice et la réconciliation. Cela exige de ne pas fermer les yeux et de toujours se prononcer sur des événements comme celui-là, qui sont malheureusement beaucoup trop courants. Nous avons tous pour responsabilité de bâtir la société dans laquelle nous souhaitons vivre. Et nous devons dénoncer le racisme à toutes les occasions possibles.

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