Le CTC condamne l’enlèvement des écolières au Nigeria
Le Congrès du travail du Canada (CTC) condamne l’enlèvement récent par le groupe militant islamiste Boko Haram de plus de 300 écolières de 9 à 15 ans au village de Chibok, dans l’État de Borno du nord-est du Nigeria. La menace de ce groupe armé de vendre les filles enlevées à d’éventuels maris en représailles contre leur exposition à une éducation occidentale est un répugnant témoignage des réalités d’esclavage sexuel et une violation flagrante du droit international car il s’agit d’un crime contre l’humanité.
Tous les responsables doivent être trouvés, arrêtés, accusés, condamnés et emprisonnés. Le CTC incite le gouvernement du Canada à prendre d’urgence des mesures diplomatiques auprès des autorités du Nigeria et des Nations Unies afin d’aller aux secours des filles sans tarder et de demander qu’elles soient délivrées. Le Canada devrait en outre se joindre aux États-Unis pour offrir d’envoyer une équipe d’enquête spéciale, à la demande du gouvernement du Nigeria, afin d’aider à trouver les filles.
Chris Uyot, chef du Congrès du travail du Nigeria, qui participe à l’Assemblée du Congrès du travail du Canada cette semaine à Montréal, s’est joint au plus de 4 000 déléguées et délégués canadiens pour exiger que les gouvernements du Canada et du Nigeria règlent rapidement et efficacement la crise.
Le CTC incite ses membres à appuyer la campagne internationale « Ramenez-nous nos filles ».