Les syndicats acclament une victoire cruciale pour le personnel à temps partiel des collèges de l’Ontario
Le CTC félicite les milliers de travailleuses et travailleurs à temps partiel des collèges ontariens et le Syndicat des employées et employés de la fonction publique de l’Ontario (SEFPO) d’avoir remporté une victoire historique dans la lutte pour l’amélioration de la vie des travailleuses et travailleurs précaires.
Au cours de la campagne de syndicalisation la plus grande qui ait eu lieu au Canada, plus de 4 000 membres du personnel de soutien des collèges de l’Ontario ont voté l’année dernière. Cependant, une bataille juridique de 18 mois lancée par le Conseil des employeurs des collèges a eu pour effet que les urnes sont demeurées scellées jusqu’à aujourd’hui, quand la Commission des relations de travail de l’Ontario a compté les bulletins et noté une nette victoire pour le syndicat : 84 p. cent des personnes ayant exercé leur droit de vote se sont prononcées en faveur de l’adhésion au SEFPO.
La victoire a pour effet qu’environ 20 000 membres du personnel à temps partiel des collèges, soit principalement des femmes, dont bon nombre effectuent 24 heures de travail par semaine ou moins, se joindront au SEFPO et jouiront d’une représentation syndicale pour la première fois.
« Même s’ils se sont heurtés à une multitude d’obstacles, ces travailleuses et travailleurs ont tenu ferme. Ils comprenaient que ce n’est qu’en se syndiquant qu’ils pouvaient améliorer leurs conditions de travail et gagner des droits importants tels que le salaire égal à travail égal », déclare Hassan Yussuff, président du CTC.
« C’est une victoire d’une importance cruciale pour le personnel des collèges et un exemple inspirant pour toutes les personnes occupant des emplois précaires, soit temporaires, à temps partiel ou à contrat », précise-t-il.
Warren (Smokey) Thomas, président du SEFPO, dit qu’il a hâte de représenter les membres les plus récents de son syndicat.
« Ces personnes ont posé les bases d’un avenir meilleur pour tous les travailleurs et les travailleuses, non seulement de l’Ontario mais encore de l’ensemble du pays. Nous sommes fiers d’être leur syndicat », dit M. Thomas.