Les syndicats du Canada applaudissent à un important pas en vue de la création d’une assurance-médicaments universelle
Les syndicats du Canada applaudissent à l’important engagement pris aujourd’hui par les ministres fédéral, provinciaux et territoriaux de la Santé à collaborer à l’établissement d’un régime d’assurance-médicaments applicable à tous les Canadiens et les Canadiennes.
« L’engagement pris aujourd’hui par les ministres de la Santé du Canada est une étape importante de l’instauration d’un régime pancanadien d’assurance-médicaments et nous avons hâte de collaborer avec tous les gouvernements et les autres intervenants pour créer ce régime », déclare Hassan Yussuff, président du CTC.
L’engagement des ministres de la Santé a été indiqué dans un communiqué publié par les ministres à la fin d’une réunion de deux jours à Edmonton.
M. Yussuff s’est rendu à Edmonton pour participer à un déjeuner-causerie donné à l’intention des intervenants par les ministres de la Santé de l’Alberta et de l’Ontario auquel a participé Ginette Petitpas Taylor, ministre fédérale de la Santé. Les autres intervenants qui y ont participé comprenaient les Médecins canadiens pour le régime public, l’Association médicale canadienne, la Fédération canadienne des syndicats d’infirmières et d’infirmiers et la Coalition canadienne de la santé.
Les syndicats du Canada ont toujours donné la priorité à la négociation d’une assurance-maladie pour leurs membres, mais nous croyons que toute personne qui a une carte santé devrait pouvoir s’en servir pour se procurer les médicaments sur ordonnance dont elle a besoin. Le jour de la fête du Travail de cette année, le CTC a lancé une campagne pour l’instauration d’un régime national d’assurance médicaments.
Le Canada est le seul pays développé ayant un régime universel d’assurance-maladie qui ne comprend pas d’assurance-médicaments universelle. Notre système à payeurs multiples est tel que le coût des médicaments sur ordonnance est plus élevé au Canada que dans tout autre pays, sauf les États-Unis. Il s’ensuit que 3,5 millions de Canadiens et Canadiennes n’ont pas les moyens d’acheter les médicaments qui leur sont prescrits.