Un réseau de groupes syndicaux, environnementaux et de justice sociale exige que le Premier ministre annonce, dans le discours du Trône, d’importants investissements dans l’économie verte

2 décembre 2019

En tant que membre du Réseau pour une économie verte, le Congrès du travail du Canada a incité aujourd’hui le gouvernement fédéral à s’engager clairement à investir dans l’action pour le climat et les emplois climatiques dans le prochain discours du Trône.


COMMUNIQUÉ
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 Un réseau de groupes syndicaux, environnementaux et de justice sociale exige que le Premier ministre annonce, dans le discours du Trône, d’importants investissements dans l’économie verte

Ottawa, le 2 décembre 2019 – Le Réseau pour une économie verte (RÉV) incite le gouvernement fédéral à s’engager clairement à investir dans l’action pour le climat et les emplois climatiques dans le prochain discours du Trône.

Le RÉV exige que le Premier ministre fasse de la création d’emplois climatiques une priorité en investissant dans les énergies renouvelables, l’efficacité énergétique, les bâtiments verts, les transports en commun et les trains à plus grande vitesse.

« Dans le discours du Trône, nous chercherons une indication claire que le gouvernement est prêt à investir dans les emplois climatiques dont le Canada a besoin pour passer à l’économie verte du futur. La crise climatique est bien réelle et le gouvernement doit investir dans l’avenir des travailleuses et travailleurs canadiens et de leurs communautés en faisant de l’action pour le climat une des principales priorités de son prochain mandat », déclare Hassan Yussuff, président du Congrès du travail du Canada.

« Au cours de l’élection générale la plus récente, les Canadiennes et les Canadiens ont voté en faveur d’une ambitieuse action pour le climat. Ils ont élu une majorité de députés qui appuient un investissement considérable dans une économie plus propre. Nous devons engager une vraie conversation sur la diversification économique et les bons emplois propres et mettre en œuvre des solutions aux problèmes climatiques qui influencent la vie courante des gens. L’actuel gouvernement a nettement pour mandat de procéder aux investissements trop longtemps attendus », selon Catherine Abreu, directrice générale du Réseau action climat.

« Le Réseau pour une économie verte fait fond sur 10 années de solides recherches qui prouvent que l’investissement dans les emplois propres est un élément nécessaire de la lutte contre les changements climatiques. De nombreuses études ont indiqué que le Canada peut créer plus d’un million d’emplois climatiques et réduire grandement ses émissions de gaz à effet de serre à condition que les gouvernements donnent le pas en adoptant des stratégies d’investissements ciblés. Il suffit qu’existe la volonté politique d’y voir », ajoute Tony Clarke, convocateur du RÉV et auteur de Getting to Zero: Canada Confronts Global Warming.

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Contact médias : Steve Moran, 819-230-1405

 

Le Réseau pour une économie verte (RÉV) est une a coalition de groupes environnementaux, syndicaux et de justice sociale qui se voue à bâtir une économie verte au Canada en réponse à la crise climatique mondiale. Les membres du RÉV sont le Syndicat uni du transport Canada, l’Association canadienne des professeures et professeurs d’université, le Centre canadien de politiques alternatives, la Fédération canadienne des étudiantes et étudiants, le Congrès du travail du Canada, le Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes, le Syndicat canadien de la fonction publique, la Coalition canadienne des jeunes pour le climat, le Centre Oblat – Voix pour la justice, Citizens for Public Justice, le Réseau action climat, l’Institut Columbia, le Conseil des Canadiens, la Fondation David Suzuki, Greenpeace Canada, Green Communities Canada, Kairos Canada, l’Association internationale des machinistes et des travailleurs de l’aérospatiale, le Labour Education Centre, le Syndicat national des employées et employés généraux et du secteur public, la Fédération du travail de l’Ontario, la Fédération des enseignantes et enseignants des écoles secondaires de l’Ontario, l’Institut Pembina (membre associé), l’Institut Polaris, l’Alliance de la fonction publique du Canada, l’Union international des employés des services, le Sierra Club du Canada, le Conseil du travail de Toronto et de la région de York, Unifor et les Métallos.


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