Choses à faire et à ne pas faire relativement à la violence conjugale au travail

À faire : vous assurer que les membres sont conscients des effets que la violence conjugale peut avoir sur le milieu de travail et qu’ils comprennent qu’ils peuvent obtenir de l’aide en toute sécurité dans leur milieu de travail et de leur syndicat.
À ne pas faire : traiter les cas de violence conjugale au travail comme des sujets de commérage et de bavardage entre employés.

À faire : prendre toutes les mesures possibles pour respecter la vie privée de la personne faisant l’objet de violence conjugale.  
À ne pas faire : promettre à la personne faisant l’objet de violence conjugale de garder le secret quoi qu’il arrive, car vous devrez peut-être signaler l’incident à une autre personne s’il y a un risque de préjudice imminent.

À faire : faire preuve de compassion, de patience et de calme si une personne vous signale qu’elle fait l’objet de violence conjugale; il se peut que ce soit la première fois qu’elle en parle à quelqu’un et qu’elle ait de la difficulté à le reconnaître. 
À ne pas faire : assumer la responsabilité de « régler » la situation de violence conjugale; il suffit d’offrir un soutien. 

À faire : se renseigner au sujet des effets que la violence conjugale a sur la personne faisant l’objet de violence conjugale au travail car l’information à ce sujet sera extrêmement utile pour soutenir cette personne et ses collègues de travail et voir à ce que la sécurité continue de régner dans le lieu de travail. 
À ne pas faire : juger la situation ou essayer d’obliger la personne faisant l’objet de violence conjugale à prendre certaines mesures à la maison ou au travail; votre rôle consiste d’abord et avant tout à écouter.

À faire : recommander à la victime de noter par écrit les incidents de violence conjugale qui ont influencé sa vie au travail.  
À ne pas faire : juger que vous devez trouver toutes les réponses – vous pouvez en tout temps adresser la personne faisant l’objet de violence conjugale à une personne-ressource professionnelle ou à une source de soutien ayant reçu la formation nécessaire (comme par exemple une intervenante auprès des femmes, un refuge pour femmes local ou la coordinatrice ou le coordinateur de la police en matière de violence conjugale).

À faire : s’assurer que la personne faisant l’objet de violence conjugale trouve que c’est elle qui décide des mesures à prendre. 
À ne pas faire : insister pour dire que vous savez ce qui vaut le mieux pour la personne faisant l’objet de violence conjugale ou tenter de la convaincre de quitter la relation. Toutes les situations de violence conjugale sont différentes, et il est impossible de savoir ce qui vaut le mieux pour la personne faisant l’objet de la violence si vous n’êtes pas celle-ci. Il faut toujours s’en remettre au jugement de la personne faisant l’objet de la violence au sujet du meilleur moyen dont vous pouvez l’aider et lui donner un espace dans lequel elle sera à l’aise.

À faire : discuter de l’établissement d’un plan de sécurité avec la personne faisant l’objet de violence conjugale. Votre lieu de travail fait peut-être déjà l’objet d’une politique, mais il faut s’assurer qu’elle soit adaptée aux besoins précis de la personne avec laquelle vous traitez.
À ne pas faire : ne rien faire devant les indices de violence conjugale (particulièrement si la situation comporte un risque élevé). Fiez-vous à votre intuition et attendez de vous trouver au moment opportun dans un lieu approprié pour avoir une conversation permettant de voir, nommer et vérifier avec votre collègue de travail.

(Traduction d’une adaptation d’un document du Centre for Gender Related Violence Studies)