Les programmes d’aide aux employés ou d’aide aux employés et aux familles (PAE ou PAEF).

12 mai 2017

L’employeur a-t-il souscrit à un programme d’aide aux employés (PAE ou PAEF)? Les PAE offrent des services de soutien à court terme et gratuits. Les dispositions peuvent varier, mais les programmes couvrent habituellement quatre à six séances avec un conseiller qualifié. Certains PAE accordent parfois des séances supplémentaires. Une conseillère ou un conseiller du PAE peut également orienter le membre vers d’autres ressources.

Les PAE sont habituellement gérés par des entreprises tierces. Le membre doit communiquer avec le prestataire du PAE, qui lui fournira le nom d’une conseillère ou d’un conseiller dans sa région. De nombreuses entreprises permettent de faire des demandes spécifiques. Ainsi, le membre peut demander à parler à une conseillère ou un conseiller dans la langue de son choix.

Expliquez au membre que les PAE sont confidentiels. L’employeur peut recevoir périodiquement des rapports d’ordre général sur l’utilisation des services du PAE, mais le conseiller ou la conseillère ne fournit pas de rapport sur les sessions à l’employeur ou aux collègues et ne leur communique pas d’informations. 

Les avantages santé

Si le membre dispose d’avantages santé, comprennent-ils l’accès aux services de soutien et un régime d’assurance-médicaments qui permette de couvrir les coûts de médicaments tels que les anti-dépresseurs?

Les membres doivent savoir qu’il existe différents types de conseillers : psychothérapeutes, psychologues, travailleurs sociaux, thérapeutes d’orientation, entre autres. Les régimes de santé collectifs ne couvrent pas nécessairement tous ces services. Le membre doit donc se renseigner sur ce qui est couvert avant de prendre rendez-vous. Sinon, il devra payer de sa poche. Vous pouvez également signaler au membre quel est le plafond annuel de prise en charge des services de soutien ou quel est le montant couvert par séance. Les séances peuvent coûter entre 80 $ et 250 $ de l’heure. Certains thérapeutes utilisent également un système de frais progressif. Certains régimes peuvent également exiger une ordonnance du médecin. Si tel est le cas, vous devez conseiller au membre d’aller voir son médecin pour obtenir une ordonnance avant de consulter un thérapeute.

Il est à noter que les consultations avec des psychiatres, qui sont des médecins spécialistes, sont normalement couvertes par les services de santé provinciaux ou territoriaux. Il peut être difficile pour les membres d’obtenir un rendez-vous avec un psychiatre en raison du manque de praticiens et des longs délais d’attente. Dans certaines provinces, les listes d’attente s’étalent sur plusieurs années. Pour obtenir plus rapidement de l’aide, les membres devront le plus souvent passer par leur médecin de famille et, si nécessaire, faire appel à des services de soutien couverts par un régime de santé collectif ou à des cliniques communautaires, le cas échéant.

Il est utile de préciser au membre si la convention collective prévoit des congés pour les rendez-vous médicaux (en espérant qu’ils soient payés). Dans le cas contraire, et si le membre doit s’absenter pour se rendre à un rendez-vous médical, rappelez-vous que ce congé peut constituer une mesure d’adaptation dans le cadre d’un plan d’adaptation.

Le médecin de famille

Le médecin de famille peut être d’une grande utilité au membre. Il peut prescrire des traitements de type anti-dépresseurs et anxiolytiques et diriger la personne vers des services de santé publique plus spécialisés. Il peut aussi l’orienter vers des services subventionnés tels que les cliniques pour les troubles de l’humeur ou de l’alimentation. Si le médecin travaille dans une clinique polyvalente, il se peut qu’un des collaborateurs offre des services de soutien. Un médecin de famille peut aussi préconiser un traitement plus spécialisé, si nécessaire. Si le membre n’a pas de médecin de famille, il doit alors se rendre dans une clinique sans rendez-vous pour consulter un médecin qui pourra l’aider.