Les syndicats du canada applaudissent la loi de la C.-B. rétablissant l’accréditation sur vérification des cartes car elle redonne du pouvoir aux travailleurs
Bruske : C’est une question d’équité. Le gouvernement Horgan adopte une loi d’une importance cruciale pour aider les travailleurs et travailleuses
VICTORIA, C.-B. – Les syndicats du Canada célèbrent un événement marquant aujourd’hui car une nouvelle loi de la Colombie-Britannique rétablissant l’accréditation sur vérification des cartes a reçu la sanction royale.
Bea Bruske, présidente du Congrès du travail du Canada, se trouvait dans la salle de l’assemblée législative de la C.-B. quand la loi a été édictée.
« Le fait de signer une carte d’adhésion à un syndicat est le meilleur moyen par lequel le travailleur ou la travailleuse peut améliorer sa vie au travail. Je suis ravie d’être ici à Victoria pour acclamer cette importante loi au moment de son édiction », dit madame Bruske. « Je félicite le premier ministre John Horgan du leadership dont son gouvernement fait preuve pour ce qui est d’appuyer et d’habiliter les travailleurs et travailleuses. »
Madame Bruske fait remarquer que les gouvernements se sont efforcés pendant des décennies d’interdire l’accréditation automatique, même dans les cas où 100 % des membres de l’unité de négociation ont manifesté leur appui en signant des cartes d’adhésion. Cela a coïncidé avec une inquiétante baisse des taux de syndicalisation.
« Les employeurs font couramment des pressions sur les travailleurs et travailleuses pour qu’ils ne se syndiquent pas, menaçant de mettre la clé sous la porte, de procéder à des congédiements ou de freiner des promotions et d’autres possibilités », poursuit madame Bruske. « La réalité est qu’il est démocratique de manifester votre appui à l’égard d’un syndicat en signant une carte de membre. Si le syndicat obtient ainsi l’appui d’une majorité des membres du groupe, il n’y a aucune raison de l’obliger à en demander une nouvelle manifestation donnant aux employeurs le temps de faire des pressions indues sur les travailleurs et travailleuses. »
Madame Bruske ajoute qu’il est d’une importance critique que les travailleurs et travailleuses jouissent de l’aide d’un syndicat et d’une voix collective au travail. Cela améliore la santé, la sécurité et le moral et réduit le roulement du personnel.
« Le fait de faire partie d’un syndicat et d’être assujettis à une convention collective assure aux travailleurs et travailleuses la stabilité, la prévisibilité et de meilleures conditions. Cela renforce nos communautés et notre économie en bénéficie », conclut madame Bruske. « Nous incitons les gouvernements provinciaux de tout le pays à suivre l’exemple de la C.-B. en adoptant des lois qui rendent la procédure de syndicalisation plus équitable. »
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