
Les syndicats du Canada sont solidaires des citoyens de Hong Kong
Le Congrès du travail du Canada (CTC) exprime sa solidarité avec les syndicats, les travailleuses et travailleurs et les citoyens de Hong Kong dans leur lutte pour leur liberté démocratique.
Dans la dernière escalade de ce long conflit, le gouvernement chinois a adopté dernièrement une législation sur la sécurité nationale qui permettra aux forces de sécurité chinoises d’agir à Hong Kong.
« Nos confrères et consœurs se battent pour sauver les libertés et principes fondamentaux de la démocratie à Hong Kong », a déclaré Hassan Yussuff, président du CTC. « Les travailleuses et travailleurs canadiens condamnent la nouvelle loi sur la sécurité et toutes les tentatives de priver la population de ses libertés. »
Hong Kong détient un statut de gouvernance distinct de la Chine en tant que région administrative spéciale. Cette législation constitue une violation directe de la Loi fondamentale qui stipule l’application de la loi locale en matière de sécurité nationale; or, Hong Kong a le contrôle formel de la police et de la justice. La nouvelle loi sur la sécurité élargira le pouvoir de Beijing sur Hong Kong.
Il s’agit de la dernière d’une série de mesures visant à élargir le pouvoir de Beijing sur Hong Kong, dont la loi d’extradition adoptée l’année dernière. Ces mesures ont suscité une vive opposition de la part des militants prodémocratie, qui ont fait face à un usage excessif de la force de la part des autorités.
La veillée annuelle de Hong Kong, qui a eu lieu le 4 juin chaque année, marquant l’anniversaire de la répression de la place Tiananmen, a été interdite pour la première fois en 30 ans. Les craintes quant à la détérioration des droits s’intensifient avec la dissension et les protestations à Hong Kong, qui sont maintenant régulièrement qualifiées de terrorisme, et l’information selon laquelle les autorités chinoises imposent des restrictions pour les déplacements et les assemblées sous prétexte d’empêcher la propagation de la COVID-19.
Lorsque l’administration de Hong Kong adoptera la nouvelle loi, le libre exercice des droits fondamentaux, y compris le droit syndical de s’associer et de communiquer librement avec les organisations internationales, sera supprimé au nom de la sécurité nationale. C’est une perspective effrayante à l’approche des élections prévues en septembre.
La communauté internationale doit surveiller et mettre en lumière ce qui se passe à Hong Kong.