Pendant que le compte à rebours se poursuit, les syndicats du Canada exigent que le gouvernement choisisse de continuer à aider les gens
OTTAWA—Les syndicats du Canada incitent le gouvernement fédéral à prolonger les prestations d’urgence pour aider les travailleurs et travailleuses et leurs familles qui ont de la difficulté à résister à la quatrième vague de la pandémie de COVID-19.
La récente Enquête sur la population active du Canada a révélé que près d’un million et demi de personnes cherchent encore du travail et que le total des heures travaillées demeure très inférieur à ce qu’il était avant la pandémie.
« Derrière les manchettes, la récente Enquête sur la population active a présenté des faits inquiétants. Près de 250 000 personnes sont en chômage depuis une année ou plus. Bon nombre ont épuisé leurs prestations d’AE et n’ont aucun autre recours », met en garde Bea Bruske, présidente du Congrès du travail du Canada. « Nous entrevoyons la fin de la pandémie, mais la relance ne fait que commencer. Les syndicats du Canada exigent une relance axée sur les travailleurs et travailleuses. Cela exige, dans un premier temps, de prolonger les prestations vitales. »
Même si 750 000 personnes comptent encore sur cette aide, la Prestation canadienne de la relance économique (PCRE) est censée expirer le 23 octobre 2021.
« Il n’est pas étonnant que les médias conservateurs et certaines entreprises exigent qu’il soit mis fin aux prestations d’urgence – même si ces entreprises demandent encore de l’aide au gouvernement en leur nom », ajoute madame Bruske. « Ce qui est scandaleux, c’est que le gouvernement risque de déclarer ‘mission accomplie’ et de mettre un terme à l’aide vitale qu’il apporte à des centaines de milliers de travailleurs et travailleuses en chômage et vulnérables. Si le gouvernement les abandonne maintenant, bon nombre d’entre eux auront des difficultés pendant des années encore. »
Madame Bruske précise qu’après avoir prolongé la PCRE, le parlement doit se remettre à préparer d’autres éléments critiques d’une relance axée sur les travailleurs et travailleuses. Cela exige notamment de hausser le salaire minimum, d’adopter des lois sur les horaires de travail équitables, de bonifier et rectifier une fois pour toutes l’AE et les congés de maladie payés, d’assujettir aux normes d’emploi les personnes travaillant dans l’économie à la demande et de renforcer la voix des travailleurs et travailleuses en leur donnant la possibilité de se syndiquer.
« Les syndicats du Canada inciteront les députées et députés de notre nouveau parlement à choisir une économie plus équitable, plus inclusive, plus durable et dans laquelle les emplois perdus sont remplacés par de meilleurs emplois », conclut madame Bruske.
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