Les familles paient un prix trop élevé en ces temps économiques durs
OTTAWA – Les syndicats du Canada sont heureux des progrès réalisés en matière d’abordabilité du logement dans l’Énoncé économique de l’automne publié aujourd’hui. Bien que des voix fortes incitent le gouvernement à procéder à des coupures et à prendre des mesures d’austérité, la présidente du Congrès du travail du Canada Bea Bruske soutient que la construction de logements abordables, l’investissement dans une transition vers de faibles émissions de carbone et la création de places en garderie comportent des avantages économiques durables.
« Les hauts cris du monde des affaires de droite exigeant des coupures nient tout simplement le fait que quand nous investissons dans le logement, les services de garde à l’enfance et les emplois durables, nous nous trouvons à investir dans notre avenir et celui de nos enfants », déclare madame Bruske. « Quand nous créons des places en garderie, cela permet à un plus grand nombre de parents d’occuper un emploi rémunéré. Quand nous investissons dans la transition énergétique, nous créons les bons emplois syndiqués durables de l’avenir. Ce sont des décisions judicieuses et pragmatiques de ce genre qui bâtiront les collectivités futures dans lesquelles nous voulons vivre. »
« L’augmentation mensuelle des loyers a été plus forte en octobre qu’elle ne l’avait été depuis plus de 40 ans. C’est la hausse la plus importante en quatre décennies. Les travailleurs et travailleuses sont heureux des progrès réalisés en matière d’abordabilité du logement, mais il y lieu d’en faire davantage pour aider les gens qui ont du mal à payer les prix qui grimpent. »
Les travailleurs et travailleuses s’attendent à ce que le gouvernement intervienne alors que les familles accusent de plus en plus de retard.
« Le gouvernement prévoit une forte augmentation du chômage et un ralentissement de la croissance économique. Cela signifie que 150 000 personnes de plus perdront leur emploi. C’est inquiétant à l’heure où notre économie se trouve au bord de la récession », précise madame Bruske. « Plutôt qu’une nouvelle réduction de nos services publics, les travailleurs et travailleuses voulaient voir le gouvernement prendre des mesures pour obliger les sociétés pétrolières et d’alimentation extrêmement rentables à payer ce qu’elles doivent et pour réparer l’assurance-emploi afin qu’un soutien critique soit accessible quand les travailleurs et travailleuses en ont le plus besoin. »
Madame Bruske ajoute que le Canada est appelé à prendre, au cours des prochains mois et années, des décisions difficiles sur les politiques qui façonneront son avenir.
« Nous devons suivre une voie financièrement durable. Mais cela ne comporte pas la réduction de l’aide et des services cruciaux sur lesquels comptent les familles, que Pierre Poilievre et les conservateurs ne cessent de préconiser », met en garde madame Bruske. « L’amplification de la colère peut servir son ambition, mais elle ne contribue nullement à aider les gens. M. Poilievre ne demandera jamais aux sociétés pétrolières et chaînes de magasins d’alimentation très rentables de payer ce qu’elles doivent – mais le gouvernement le devrait. »
Le Congrès du travail du Canada est l’organisation syndicale la plus grande du Canada, rassemblant des douzaines de syndicats nationaux et internationaux, les fédérations du travail provinciales et territoriales et les conseils du travail communautaires qui représentent plus de 3 millions de travailleurs et travailleuses de toutes les parties du pays.
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