
Les travailleurs marginalisés ne doivent pas être oubliés pendant la pandémie, selon les syndicats du Canada
Les syndicats du Canada soulignent la Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale en appelant le gouvernement fédéral à protéger les droits des travailleurs marginalisés et des réfugiés dans le cadre de sa réponse à la COVID-19.
Les travailleurs migrants, les sans-papiers, les personnes à faible revenu, les étudiants internationaux, les travailleuses et travailleurs racialisés et les réfugiés sont particulièrement vulnérables aux répercussions sur la santé de la pandémie actuelle, ainsi que les répercussions économiques de la crise.
« Il est essentiel que ces populations vulnérables soient prises en compte dans les stratégies pour empêcher la propagation du virus et de soutien aux travailleuses et travailleurs », déclare Larry Rousseau, vice-président exécutif au Congrès du travail du Canada (CTC).
Le CTC fait écho à l’appel du Réseau des droits des migrants pour une action immédiate du gouvernement pour assurer :
- des soins de santé pour tous, y compris pour les personnes sans statut;
- des protections complètes pour les travailleurs, notamment des congés payés en cas d’urgence;
- l’arrêt des détentions et des déportations;
- un financement accru pour le soutien aux communautés, dont les banques alimentaires;
- des refuges d’urgence.
De plus, le CTC demande à tous de rester vigilants face au racisme contre les Asiatiques en raison du lien injustement établi entre les communautés chinoises et le virus.
« Nous savons que certains profiteront d’une crise mondiale pour injustement désigner certains groupes comme bouc émissaire. Cela est totalement inacceptable. Le racisme, la xénophobie et les manifestations de haine n’ont pas leur place dans nos communautés. Les syndicats du Canada continueront de favoriser des communautés inclusives. »
« Cette pandémie mondiale doit amener chacun d’entre nous à donner ce qu’il a de meilleur. Ensemble, nous allons relever les immenses défis auxquels nous sommes confrontés actuellement », dit M. Rousseau.