Le nouveau projet de loi sur l’apprentissage et la garde des jeunes enfants témoigne d’un important engagement à l’égard des services de garde sans but lucratif fournis par une main-d’œuvre qualifiée et bien appuyée
Bruske : Nous accueillons le nouveau projet de loi sur les services de garde et nous lutterons pour le renforcer au fil de son examen en comité
OTTAWA –– Les syndicats du Canada accueillent le projet de loi C-35, Loi sur l’apprentissage et la garde des jeunes enfants, adopté aujourd’hui comme étant une autre victoire issue de la collaboration entre le NPD et le gouvernement libéral.
« L’assurance de services de qualité, souples et accessibles à un prix abordable permettra de nous doter d’un système pancanadien d’apprentissage et de garde des jeunes enfants répondant aux besoins des membres de son personnel et de leurs familles. Ce qui importe peut-être encore plus, c’est que cela aidera dans l’immédiat les familles qui ont du mal à payer les frais de garde », dit Bea Bruske, présidente du Congrès du travail du Canada. « Ce projet de loi témoigne d’un engagement fédéral clair à assurer le financement stable à long terme dont rêvent le mouvement syndical, les personnes militant en faveur des services de garde et les parents depuis des décennies. »
Le projet de loi, déposé aujourd’hui par Karina Gould, ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social, crée un conseil consultatif et met l’accent sur les services de garde publics sans but lucratif.
« Dans le cadre de services publics sans but lucratif, le personnel peut se concentrer sur la prestation des meilleurs soins possibles et les familles sont assurées que tous les fonds serviront à fournir des services à leurs enfants plutôt qu’à enrichir des investisseurs. Comme nous l’avons vu dans le cas des soins de longue durée, si l’accent est mis sur les profits, le système se détériore », ajoute madame Bruske.
« Nous avons hâte de traiter exhaustivement du projet de loi avec le comité parlementaire que nous espérons voir tenir de pleines audiences. Les syndicats du Canada seront prêts et très disposés à discuter d’une stratégie sur la main-d’œuvre et à voir à ce que la loi comprenne un engagement à assurer un travail décent dans le secteur et de fortes mesures de reddition de comptes. »
Le projet de loi sur l’apprentissage et la garde des jeunes enfants incorpore les principes fondamentaux que préconisent depuis longtemps le mouvement syndical et les personnes militant en faveur des services de garde d’enfants—y compris l’abordabilité, l’inclusion, la qualité élevée, l’accessibilité et la flexibilité répondant aux besoins variés des enfants et des familles.
Les syndicats du Canada ont été heureux de voir que le projet de loi reconnaît l’important rôle que jouent les services de garde d’enfants dans l’observation des obligations du Canada en vertu des instruments internationaux sur les droits de la personne, tels que la Convention relative aux droits de l’enfant des Nations Unies. Il reconnaît aussi le besoin d’assurer des programmes d’apprentissage et de garde des jeunes enfants qui soient adaptés à la culture des enfants et des familles des Premières Nations, Métis et Inuits et ayant une direction autochtone. C’est important aux fins de la mise en œuvre des appels à l’action de la Commission de vérité et réconciliation et des appels à la justice issus de l’enquête sur les femmes, filles et personnes bispirituelles autochtones disparues et assassinées.
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