O’Toole ne peut cacher qu’il a fait du tort aux travailleurs dans le passé
Erin O’Toole a prouvé à maintes reprises qu’il n’est pas l’ami des travailleurs canadiens
L’annonce politique d’Erin O’Toole aujourd’hui n’était pas très détaillée et a suscité plus de questions qu’elle n’a apporté de réponses. Les Canadiennes et Canadiens se demandent :
• Les représentants des travailleuses et travailleurs auraient-ils les mêmes droits et pouvoirs que les autres membres de conseil d’administration?
• Auront-ils accès aux mêmes renseignements financiers et corporatifs?
• M. O’Toole peut-il nommer un seul PDG d’entreprise assujetti aux lois fédérales à qui il a parlé qui serait d’accord avec l’examen de son entreprise sur des questions comme l’indemnisation des dirigeants par les travailleurs qu’ils emploient?
• Quelles sanctions M. O’Toole imposerait-il aux entreprises qui refusent de se conformer à cet examen?
« Erin O’Toole ne fournira pas de détails parce qu’il sait bien que sa politique est dépourvue de mordant et qu’elle est vouée à l’échec auprès de ces entreprises », déclare Bea Bruske, présidente du Congrès du travail du Canada. « M. O’Toole a un bilan connu d’attaques envers les travailleuses et travailleurs et d’affaiblissement des syndicats. Son discours opportuniste et ses promesses vides d’aujourd’hui n’y changent rien. »
Alors qu’il était ministre sous Stephen Harper, Erin O’Toole a attaqué le droit des travailleurs de se syndiquer et a contribué à affaiblir les syndicats du Canada en votant pour l’adoption de projets de loi retirant le droit des travailleurs de refuser un travail dangereux, rendant la syndicalisation plus difficile et donnant de nouveaux pouvoirs au ministre du Travail sur les syndicats.
« Non seulement M. O’Toole a-t-il voté pour éliminer les droits des travailleuses et travailleurs, mais il a refusé d’annuler ces lois dommageables quand il en a eu l’occasion », poursuit Mme Bruske. « En tant que chef du Parti conservateur, il a fait passer les grandes entreprises avant l’aide d’urgence pour les travailleuses et travailleurs et les familles. Les travailleuses et travailleurs du Canada n’ont jamais été la priorité de M. O’Toole. »
Mme Bruske a ajouté que lorsqu’Erin O’Toole était ministre, les conservateurs ont signé des accords commerciaux sans vision et permis l’exportation de milliers de bons emplois et une entente d’investissement avec la Chine qui a exploité des travailleurs, a nui à l’environnement et a rendu le Canada vulnérable aux poursuites intentées par la Chine.
« La population canadienne ne peut risquer Erin O’Toole », conclut Mme Bruske. « Il a prouvé à maintes reprises qu’il n’est pas l’ami des travailleurs canadiens. »