Point d’ébullition! Profil de six collectivités des Premières Nations du Canada aux prises avec la crise de l’eau
Pour les Premières Nations, l’eau a toujours été sacrée. De tout temps, elle a été au cœur de leur existence. Les Premières Nations choisissaient soigneusement l’emplacement de leurs collectivités, l’eau leur servait de moyen de transport et la pêche leur permettait de subvenir à leurs besoins.
Il est inacceptable que de nos jours plusieurs Premières Nations n’aient pas accès à l’eau potable. Les exemples qui sont donnés sur les conditions de vie déplorables qu’on trouve dans plusieurs collectivités de Première Nation prouvent clairement qu’il n’est pas important pour le Canada que les citoyens de Première Nation aient accès à l’eau potable. De telles conditions de vie ne seraient pas tolérées dans d’autres municipalités et si une crise de l’eau survenait, on s’attendrait à ce que des mesures déterminantes soient prises rapidement, comme il se doit.
En 2005, la commissaire à l’environnement et au développement durable a publié un compte rendu très critique sur les activités entreprises par Affaires indiennes et du Nord Canada (AINC) et Santé Canada et l’absence de progrès pour fournir de l’eau potable aux Premières Nations. Finalement, le 22 mars 2006, AINC et l’Assemblée des Premières Nations (APN) se sont mis d’accord sur le Plan d’action pour l’eau potable dans les collectivités de Première Nation. Les Premières Nations sont toujours frustrées par le peu de progrès réalisés pour corriger les conditions de vie épouvantables qui prévalent dans de nombreuses collectivités de Premières Nation. Le récent rapport sur le plan d’action du gouvernement occulte le fait que très peu de progrès ont été accomplis sur les problèmes essentiels des Premières Nations pour accéder à l’eau potable.
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