Énoncé économique de l’automne : les syndicats du Canada satisfaits des nouveaux investissements
Bruske : Nous sommes heureux que ce gouvernement progresse vers un avenir plus durable.
OTTAWA –– Les syndicats du Canada saluent l’annonce de l’investissement dans les travailleurs, les emplois durables et la formation qui aideront les travailleuses et travailleurs à acquérir les compétences dont ils ont besoin pour relever les défis de l’avenir économique du Canada.
« Les syndicats du Canada réclament depuis longtemps que le gouvernement fédéral s’oriente et investisse dans la formation dont les travailleurs ont besoin pour répondre aux exigences d’un avenir énergétique durable », déclare Bea Bruske, présidente du Congrès du travail du Canada. « Des investissements dans des emplois durables et la formation sont essentiels pour que le Canada respecte ses objectifs climatiques, tout en réalisant les débouchés économiques de l’économie énergétique durable. »
L’investissement de 250 millions de dollars dans le Centre de formation pour les emplois durables, y compris le Programme pour la formation et l’innovation en milieu syndical, contribuera grandement à la transition des travailleurs vers des emplois de bonne qualité et à faible émission de carbone. Il est malheureux que le gouvernement ait inclus des institutions de formation privées à but lucratif et des micro-compétences spécifiques à l’employeur qui ne profiteront pas aux travailleurs à long terme.
Les syndicats du Canada saluent également les mesures de soutien du revenu supplémentaires, tout en continuant d’appeler à une réforme beaucoup plus vaste du régime d’assurance-emploi (AE).
« Bien que de nouvelles mesures de soutien aux travailleurs soient les bienvenues, le gouvernement a manqué une occasion de réparer le régime obsolète d’assurance-emploi du Canada », poursuit Madame Bruske. « Le financement annoncé aujourd’hui aidera à peine les travailleurs les plus touchés par la crise actuelle de l’abordabilité et ceux qui sont les plus susceptibles de perdre leur emploi. Il nous faut un régime d’assurance-emploi pour le 21e siècle. »
On a manqué l’occasion de préciser dans l’énoncé que le gouvernement répondra aux besoins des gens qui seront touchés par la récession à venir. Si notre filet de sécurité social endommagé est réparé, cela garantira qu’il sera disponible quand les gens en auront besoin.
« Les investissements dans les soins de santé, les services de garde d’enfants, les soins de longue durée et l’assurance-médicaments permettraient non seulement de réduire les coûts auxquels les travailleurs et leurs familles sont confrontés, mais ils atténueraient certains des effets de l’inflation », précise Madame Bruske. « Les Canadiens s’attendent à un leadership de la part de ce gouvernement, grâce à des investissements significatifs qui contribuent à réduire leurs coûts au quotidien. »
En outre, l’énoncé ne contenait aucune mesure sur l’imposition des sociétés.
« Les bénéfices des entreprises ont atteint un niveau record et l’inflation augmente à un rythme que nous n’avons pas vu depuis quarante ans », indique Madame Bruske. « Alors que les États européens vont de l’avant avec l’imposition des bénéfices excédentaires et que le président des États-Unis envisage la possibilité de faire de même avec le pétrole et le gaz, le Canada n’a même pas exploré cette possibilité. Il faut une réforme fiscale pour nous assurer que ces grandes entreprises paient leur juste part. »
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