
La grande priorité du nouveau cabinet doit être de renforcer l’économie des soins du Canada
Cette semaine, le monde marquera la Journée d’action mondiale pour les soins. La COVID-19 a eu un impact dévastateur sur les familles et les communautés et a mis en évidence à quel point la prestation de soins a été exploitée et sous-évaluée.
En raison de cette crise, les syndicats du Canada ont écrit au Premier ministre du Canada pour lui demander de diriger son nouveau cabinet à rendre la relance économique du Canada équitable et inclusive par le biais d’investissements réels, substantiels et à long terme dans l’économie des soins tout en prenant des mesures concrètes pour déterminer comment les femmes, en particulier les femmes dans des emplois à bas salaires, ont été touchées de façon disproportionnée par la pandémie.
« Alors que vous vous préparez à respecter cet engagement au sein du nouveau Parlement, vous devez faire plus que simplement nommer un cabinet basé sur la parité entre hommes et femmes. Il faut au contraire donner au nouveau cabinet des directives sur des mesures concrètes à prendre pour régler les reculs significatifs subis les 18 derniers mois à la participation des femmes au marché du travail », indique Bea Bruske, présidente du Congrès du travail du Canada, dans sa lettre au Premier ministre.
La lettre de Mme Bruske souligne également que les secteurs des soins sont majoritairement occupés par du personnel à bas salaires dans des conditions précaires, et surtout par des femmes. Les femmes racialisées, immigrantes et migrantes sont représentées de manière disproportionnée dans ces emplois.
« La majorité de ce travail est effectuée par des femmes – 96 % du personnel des services de garde à l’enfance sont des femmes et, dans les établissements de soins de longue durée, 90 % du personnel rémunéré sont des femmes, dans des emplois à bas salaires avec des conditions pauvres et injustes », déclare Mme Bruske. « Pourtant, bien que la participation des femmes à la population active soit à son plus bas niveau depuis 30 ans, nous n’avons pas vu d’investissements adéquats dans les secteurs majoritairement occupés par les femmes, ni dans les infrastructures sociales essentielles dont elles ont besoin pour équilibrer travail et responsabilités en matière de soins. »
« Les dépenses publiques dans l’économie des soins nous permettraient de répondre à nos besoins actuels et croissants en matière de soins et à améliorer les résultats futurs – afin d’assurer un système de soins plus équitable et résilient et de créer de bons emplois verts permettant de subvenir aux besoins d’une famille. »
Un exemplaire de la lettre de Bea Bruske du Congrès du travail du Canada au Premier ministre et à la vice-première ministre Chrystia Freeland est disponible sur demande.
Pour obtenir un exemplaire de la lettre ou demander une entrevue avec Bea Bruske, veuillez communiquer avec :
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