Les conservateurs chantent toujours la même rengaine sur l’inflation plutôt que d’aider les familles
OTTAWA – Les budgets des familles étant très serrés, l’heure n’est pas à la hausse des taux d’intérêt ou à la réduction d’investissements publics vitaux dans des domaines tels que le logement à prix abordable, les services de garde à l’enfance et la réduction des prix des médicaments, selon Bea Bruske, présidente du Congrès du travail du Canada.
« Les conservateurs chantent toujours la même rengaine. On ne peut pas régler la crise actuelle à l’aide de politiques datant des luttes contre l’inflation des années 1990 », ajoute madame Bruske. « Les majorations des taux d’intérêt, les politiques d’austérité et les compressions des dépenses relatives à des services publics sur lesquels les familles comptent ne rectifieront pas les perturbations des chaînes d’approvisionnement, ni les répercussions du ralentissement économique causé par la pandémie. »
La majoration des taux d’intérêt et la réduction des investissements dans les gens n’aideront pas à faire baisser le prix de l‘énergie ou celui du panier d’épicerie, deux des principaux facteurs de l’inflation actuelle.
« Les économistes conservateurs et les chroniqueurs de droite souffrent de pensée magique », précise madame Bruske. « On ne peut pas maintenir le resserrement du crédit et la réduction de l’aide à la population sans ralentir une reprise déjà inégale, causer des insolvabilités et surtout accroître le niveau d’insécurité des travailleurs et travailleuses. »
Il est possible d’apporter une aide immédiate aux familles en agissant rapidement dans les dossiers du logement à prix abordable, des services de garde à l’enfance et de l’assurance permettant de réduire le coût des médicaments.
« En ces temps où Loblaws empoche des profits dépassant toute attente, je ne comprends pas pourquoi le Canada tarde encore à adopter un impôt sur la fortune pour que ceux qui ont tiré des profits de la pandémie paient leur juste part », conclut madame Bruske. « Nous avons plus que jamais besoin d’un fort filet de sécurité social et d’investissements dans des programmes dont dépendent un si grand nombre de Canadiennes et Canadiens, y compris les services de garde à l’enfance universels, l’assurance-médicaments, le logement à prix abordable et des programmes de formation professionnelle aidant à la transition des travailleurs et travailleuses vers des emplois verts et à faibles émissions de carbone. »
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