Les premiers ministres doivent écouter la population au sujet du renforcement des soins de santé
Les transferts inconditionnels au titre de la santé ne régleront pas les problèmes de maltraitance dans les SLD, les pénuries de personnel infirmier ni le manque d’accès aux soins primaires
OTTAWA— La date de la prochaine réunion des premiers ministres n’ayant pas encore été fixée, les syndicats du Canada incitent les premiers ministres du Canada et des provinces et territoires à écouter les millions de Canadiennes et Canadiens qui réclament que le nouveau financement des soins de santé serve à renforcer nos régimes publics d’assurance-maladie.
La réunion automnale des 13 premiers ministres provinciaux et territoriaux du Canada au sein du Conseil de la fédération devait avoir lieu aujourd’hui, le 5 octobre, mais a été annulée après l’élection fédérale.
« Puisque l’avenir du système de santé public chéri du Canada est en jeu, l’adoption d’une approche de financement inconditionnelle n’est tout simplement pas une option pour les Canadiennes et Canadiens recherchant des soins de qualité. Les gens veulent que les gouvernements travaillent ensemble et investissent dans de vrais solutions », déclare Bea Bruske, présidente du Congrès du travail du Canada. « La population canadienne sait qu’on ne peut pas faire un chèque en blanc, fermer les yeux et souhaiter que, comme par magie, la dévastatrice crise des soins de longue durée se règle, l’accès aux soins primaires s’améliore, la pénurie de personnel infirmier soit comblée et le prix des médicaments très nécessaires soit rendu abordable pour tous. »
Le Congrès du travail du Canada a mené une campagne avant la récente élection fédérale pour que soit préparée une relance économique englobant des soins de santé publics et renforcés. Pour que cela devienne une réalité, les gouvernements de tous les ordres doivent collaborer avec les personnels et les militants de la santé à l’amélioration des soins de santé publics existants, à la mise en œuvre d’une assurance-médicaments universelle et au retrait du motif du profit de la prestation des soins de longue durée.
« La population canadienne veut que les personnes habitant des foyers de SLD reçoivent des soins appropriés. Elle veut que les communautés aient des infirmières et infirmiers et des médecins. Elle veut que l’accès aux tests et aux diagnostics soit plus rapide », ajoute madame Bruske. « Elle ne veut pas que des dizaines de milliards de dollars de nouveau financement soient accordés aux gouvernements pour qu’ils s’en servent à des fins telles que les exonérations d’impôt. »
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