Les syndicats du Canada accueillent la loi fédérale sur les congés de maladie payés et la protection du personnel de la santé
Bruske : Nous ne cesserons de lutter tant que tous les travailleurs et travailleuses du Canada n’auront pas accès à des congés de maladie payés
Les syndicats du Canada accueillent l’annonce faite aujourd’hui d’une loi fédérale rendant 10 jours de congé de maladie payé accessibles à toutes les personnes travaillant dans des lieux sous réglementation fédérale en tant que mesure positive de protection de la santé publique et des travailleurs et travailleuses.
« Les congés de maladie payés sauvent des vies. Nous remercions le gouvernement fédéral de prendre cette importante mesure en vue de mieux protéger le personnel et d’accroître la sécurité des lieux de travail », déclare Bea Bruske, présidente du Congrès du travail du Canada. « Nous constatons depuis le début de la pandémie que si les travailleurs et travailleuses ne peuvent pas rester à la maison quand ils sont malades, ce sont nos communautés qui en paient le prix car les éclosions de COVID augmentent et les résultats sur la santé publique empirent. Nous incitons tous les partis à travailler ensemble pour que le projet de loi soit adopté rapidement. »
Madame Bruske ajoute que la protection des travailleurs et travailleuses doit comprendre le respect de leur droit de prendre des congés de maladie payés quand ils en ont besoin, signalant que certains des programmes provinciaux n’ont pas été suffisamment utilisés, particulièrement par le personnel non syndiqué, à cause des pressions faites par les employeurs. C’est particulièrement vrai dans le cas des personnes chargées de fournir des soins, y compris le personnel de la santé, des garderies et des soins de longue durée.
« Bon nombre de travailleurs et travailleuses syndiqués ont déjà obtenu, de haute lutte, l’accès à des congés de maladie payés », précise madame Bruske. « Il faut maintenant s’assurer que le nouveau programme de congés de maladie soit prévu pour être utilisé – et que les gens ne subissent plus de pressions en vue de leur retour au travail quand ils sont malades parce qu’ils craignent de perdre leur emploi. »
Madame Bruske a aussi dit que les syndicats du Canada accueillent les nouvelles mesures destinées à protéger le personnel de la santé contre le harcèlement mais que le droit de grève et le droit de syndiquer doivent être protégés explicitement dans toute nouvelle loi.
« La Charte des droits et libertés garantit aux travailleurs et travailleuses le droit de s’associer, de se syndiquer et, si nécessaire, de faire la grève et de piqueter », ajoute madame Bruske. « Les syndicats ont permis aux travailleurs et travailleuses de réaliser d’importants progrès – de la semaine de 5 jours à des avantages tels que les congés de maladie payés. Il est crucial que toute nouvelle loi défende les droits des travailleurs et travailleuses. »
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