Les travailleurs ne peuvent pas faire confiance à Doug Ford comme un ami
Doug Ford fait toujours passer les intérêts de ses copains chefs d’entreprises avant les travailleuses et travailleurs. Maintenant, il va dire ce qu’il faut pour se faire réélire.
TORONTO – L’annonce faite aujourd’hui sur le salaire minimum est un autre exemple de la façon dont les conservateurs commencent à entretenir un discours amical concernant les travailleurs lorsque les votes sont en jeu, mais le véritable bilan de Doug Ford consiste à faire passer les proches d’abord et à laisser les travailleurs pour compte.
« Derrière le sympathique discours de Doug Ford se trouve des attaques contre les travailleurs et des compressions dans les services sur lesquels comptent tous les Ontariens et Ontariennes. Durant ses 1 222 jours comme premier ministre, Ford a d’abord et avant tout choisi d’accorder des avantages à ses copains – et non d’aider les Ontariennes et Ontariens qui travaillent dur et qui ont du mal à s’en sortir », déclare Bea Bruske, présidente du Congrès du travail du Canada.
Le PC de l’Ontario a constamment ignoré les demandes des travailleurs pendant tout son mandat. Lorsqu’il est entré en fonction, Ford a annulé une hausse prévue du salaire minimum à 15 $ par heure; puis, plus tôt cette année, il a augmenté le salaire minimum par la somme dérisoire de 10 cents. Tout au long de la pandémie, Ford et son parti se sont opposés aux congés de maladie payés.
« L’Ontario est le moteur économique du Canada. Mais sous le premier ministre Ford, l’Ontario est à la traîne en matière de salaires, et non un chef de file. Les travailleurs de l’Ontario ont perdu du terrain », déclare Mme Bruske. « La Colombie-Britannique, l’Alberta, le Yukon et les Territoires du Nord-Ouest ont déjà un salaire minimum de 15 dollars ou plus. »
« Le bilan Ford consiste à ignorer les travailleuses et travailleurs et à imposer des réductions de salaire. Les conservateurs de Doug Ford ont rédigé une loi qui imposait une réduction de salaire de 3,4 % aux Ontariennes et Ontariens, malgré les taux d’inflation actuels. Doug Ford ne devrait pas dire aux employeurs qu’il est acceptable d’imposer des réductions de salaire, au moment même où le coût de la vie monte en flèche », poursuit Mme Bruske. « Si vous êtes intervenant auprès des jeunes dans cette province, si vous coordonnez les chasse-neige, si vous travaillez comme infirmière ou si vous êtes inspecteur en sécurité alimentaire – vous allez subir une diminution de salaire en raison du plafond salarial imposé par le gouvernement Ford. »
« Depuis son élection en 2018, le bilan de Doug Ford concernant les travailleurs en dit long », conclut Mme Bruske. « Si Ford et son gouvernement veulent vraiment aider les familles travailleuses, ils devraient plutôt se concentrer sur la signature d’un accord sur la garde d’enfants avec le gouvernement fédéral afin que les femmes puissent retourner sur le marché du travail; sur la négociation d’un accord sur l’assurance-médicaments universelle pour que les travailleuses et travailleurs n’aient pas à choisir entre acheter de la nourriture ou leurs médicaments; et sur l’assurance que chaque travailleuse ou travailleur dans la province bénéficie d’un salaire équitable et d’une protection. »
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