La quatrième vague comporte un besoin pressant de prolonger l’aide d’urgence aux travailleurs
Les prestations d’urgence sont censées expirer d’ici deux semaines
OTTAWA—Puisque la quatrième vague fait rage dans de nombreuses communautés et qu’il ne reste que deux semaines avant la cessation des prestations d’urgence, les syndicats du Canada attirent l’attention sur le besoin pressant de prolonger les prestations d’urgence pour les centaines de milliers de gens ordinaires qui comptent encore sur cette aide.
« Nous assistons à une reprise inégale du marché du travail et nos communautés ne se rétabliront pas de sitôt. Le premier ministre a promis de protéger les arrières des travailleurs et travailleuses », déclare Bea Bruske, présidente du Congrès du travail du Canada. « Puisque la Prestation canadienne de la relance économique (PCRE) est sur le point d’expirer et que tant de personnes n’ont pas encore accès à un travail décent, le gouvernement doit tenir sa promesse et prolonger sur-le-champ l’aide vitale dont dépendent des centaines de milliers de travailleurs et travailleuses. »
Madame Bruske dit que les syndicats du Canada incitent le nouveau gouvernement à s’assurer que les gens ordinaires, plutôt que les intérêts commerciaux, soient au cœur des plans de relance postpandémie. Cela exige de hausser le salaire minimum, d’adopter des lois équitables sur la programmation du travail, de majorer et de rectifier l’AE et les congés de maladie payés, d’assujettir aux normes d’emploi les personnes travaillant dans l‘économie à la demande et de renforcer la voix des travailleurs et travailleuses en leur donnant la possibilité de se syndiquer.
« On aurait tort d’attribuer à l’aide d’urgence la difficulté à trouver du personnel. Vu les bas salaires et les piètres conditions de travail qui règnent actuellement, ce n’est pas en punissant les personnes qui restent sur le marché du travail qu’on réglera les pénuries de main-d’œuvre chroniques. La solution passe par la création de meilleurs emplois comportant de vrais avantages sociaux et des salaires équitables », ajoute madame Bruske. « Les prestations doivent être prolongées jusqu’à la fin de la crise. Et d’ici là, le parlement doit adopter une législation comblant en permanence les lacunes de notre Régime d’AE. »
« Les mêmes propriétaires d’entreprise qui demandent la cessation du soutien accordé aux travailleurs et travailleuses demandent pourtant que le gouvernement continue de les aider », conclut madame Bruske. « Nous savons que les travailleurs et travailleuses sont le moteur de nos communautés. Il nous faut une relance équitable et inclusive. L’élimination des soutiens aux particuliers n’aurait pour effet que d’accroître l’inégalité. »
Vous pouvez en apprendre davantage sur la façon dont les syndicats du Canada aident à façonner la relance en vous rendant à l’adresse plancanadien.ca.
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