Travailleurs à dirigeants politiques canadiens : il est grand temps que tous aient des congés de maladie payés
Bea Bruske, présidente du Congrès du travail du Canada, accueille la promesse électorale du Parti libéral d’instaurer 10 journées de congé de maladie payé pour les travailleurs et travailleuses relevant de la compétence fédérale. Les syndicats du Canada revendiquent des congés de maladie payés depuis le début de la pandémie.
« L’accès aux congés de maladie payés réduit la propagation de la COVID et contribue à assurer la sécurité des travailleurs et travailleuses qui tiennent notre économie aller », dit madame Bruske. « Les travailleurs et travailleuses ont souffert quatre vagues de la pandémie. Il est plus que temps que les partis politiques s’engagent à instaurer des congés de maladie payés pour tous. »
Comme la vaccination contre la COVID-19, l’amélioration de la ventilation intérieure, le port du masque et l’équipement de protection individuelle, les congés de maladie payés sont indispensables au freinage et à l’éradication du virus.
« Les travailleurs et travailleuses qui n’ont pas la protection de congés payés ont parfois dû faire un choix terrible : entre aller travailler même s’ils étaient malades au risque d’infecter d’autres personnes, et rester à la maison au risque de pedre de la rémunération ou même leur emploi. En temps de pandémie, personne ne devait se trouver devant pareil dilemme », déclare madame Bruske. Les gens ne doivent pas risquer de craindre les représailles s’ils sont trop malades pour rentrer travailler. Et pour s’en assurer, il faut que la législation prévoie que les congés de maladie payés sont un droit universel. »
L’instauration de dix journées de congé de maladie payé ferait passer les normes de la compétence fédérale devant celles des provinces et territoires. Les syndicats du Canada appellent tous les partis politiques à s’engager à faire respecter ce droit fondamental du travail et incitent tous les gouvernements du pays à emboîter le pas au fédéral.