Réunion entre madame Bruske et la vice-première ministre pour discuter de l’aide aux travailleurs
OTTAWA—Bea Bruske, présidente du Congrès du travail du Canada, et la vice-première ministre et ministre des Finances Chrystia Freeland ont tenu une réunion constructive aujourd’hui au sujet des difficultés que les travailleurs et travailleuses éprouvent encore au moment où le Canada s’engage sur le long chemin de la reprise économique.
« Je tiens à remercier la ministre Freeland de la discussion positive que nous avons eue. Son gouvernement a assuré un soutien vital aux travailleurs et travailleuses et à leurs familles depuis le début de la pandémie », dit madame Bruske. « Notre économie n’atteint pas encore les repères budgétaires fixés par le gouvernement à l’égard du marché du travail du Canada. Vu le très grand nombre de personnes qui demeurent en chômage, depuis un an ou plus dans bien des cas, et le très grand nombre d’autres qui ne sont toujours pas admissibles à des prestations d’AE, il existe encore un besoin critique de soutiens d’urgence tels que la PCRE. »
Selon le rapport sur l’emploi le plus récent de Statistique Canada, le taux de chômage demeure de 1,2 % plus élevé qu’en février 2020 et environ 2,5 millions de personnes cherchent un emploi, n’ont pas suffisamment d’heures de travail ou ont été obligées de quitter carrément le marché du travail. Les personnes à bas salaire qui comptent sur le travail précaire ont été frappées de façon particulièrement dure. Le nombre des demandes d’AE actives est de 100 000 par semaine, soit deux fois plus élevé qu’il était en août.
« Malheureusement, la pandémie n’est pas finie. Les syndicats du Canada ont hâte de collaborer avec la ministre Freeland et son gouvernement ainsi que le reste du nouveau parlement à la préparation d’une reprise économique au cœur de laquelle se trouvent les travailleurs et travailleuses », conclut madame Bruske. « Outre la nécessité de prolonger les prestations d’urgence, nous avons traité de la crise du logement à prix abordable, du besoin d’action climatique et de transition juste et du besoin critique de services de garde d’enfants à prix abordable permettant aux femmes de réintégrer la population active. »
Mesdames Freeland et Bruske se sont engagées à maintenir la communication entre le gouvernement et les syndicats du Canada sur ces dossiers cruciaux.
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