Les syndicats du Canada soulignent le Premier Mai en demandant aux gouvernements de donner la priorité aux travailleuses et travailleurs et à leur famille
Les syndicats du Canada marquent le Premier Mai en exhortant le gouvernement fédéral à agir rapidement pour mettre en œuvre ses plus récentes promesses budgétaires, notamment les investissements importants dans les services de garde à l’enfance, la création d’emplois et la formation des compétences.
Le Premier Mai, aussi connu sous Journée internationale des travailleuses et des travailleurs, est une célébration annuelle durant laquelle tous les travailleurs et travailleuses du monde célèbrent les réalisations accomplies par les membres de syndicats. Cette année, la pandémie demeure au cœur des préoccupations des travailleurs et travailleuses et de leurs familles.
« Des millions de travailleurs et travailleuses partout au monde ont perdu leur emploi depuis le début de la pandémie de COVID-19 », déclare Hassan Yussuff, président du Congrès du travail du Canada (CTC). « Ici au Canada, le gouvernement fédéral a récemment promis d’importants investissements pour contribuer à la relance. Les chefs des partis politiques du Canada doivent maintenant travailler ensemble pour adopter la loi d’exécution du budget et transformer ces promesses en actions. »
Le gouvernement a récemment annoncé des investissements dans les services de garde à l’enfance, la formation et le développement des compétences, ainsi qu’un salaire minimum fédéral de 15 $, en plus d’une prolongation des mesures d’aide qui donnerait le coup de pouce dont les travailleuses et travailleurs et leurs familles ont tant besoin.
Les travailleuses et travailleurs du Canada – et du monde entier – sont toujours accablés par la pandémie qui persiste depuis plus d’un an. Les pays développés ont la responsabilité de veiller à ce que tous les travailleuses et travailleurs des pays en voie de développement et sous-développés aient accès aux vaccins afin de mettre fin à cette crise sanitaire mondiale.
Entre-temps, les lacunes dans le filet de sécurité social, tant ici au pays qu’à l’étranger, sont devenues très évidentes. Ces lacunes incluent un manque honteux de congés de maladie payés dans la plupart des provinces.
« Les travailleuses et travailleurs et leurs défenseurs demandent des congés de maladie payés depuis bien avant la pandémie », indique M. Yussuff.
« Or, la COVID-19 a mis en évidence à quel point l’absence de congés de maladie payés peut être dangereuse. Il est essentiel de pouvoir rester à la maison lorsqu’on est malade afin de réduire les risques d’exposition et de maladies au travail. Quand les travailleuses et travailleurs essentiels sont forcés de choisir entre se présenter au travail ou mettre du pain sur la table, cela nous expose tous à des risques et ne fait que prolonger et aggraver les impacts de la pandémie. Les gouvernements provinciaux et territoriaux doivent agir immédiatement. »
Les syndicats du Canada rappellent également à tous les paliers de gouvernement de respecter et de défendre les droits de négociation collective des travailleuses et travailleurs, même en temps de crise.
« Défendre les droits des travailleurs et travailleuses fait partie intégrante du fonctionnement d’une démocratie libre et équitable qui apporte un contrepoids au pouvoir absolu détenu par les employeurs et les grands argentiers. La négociation collective assure un présent et un avenir plus justes et équitables pour tous. »
Pour en connaître davantage sur les revendications des syndicats, visitez le site plancanadien.ca.