Gain pour les travailleurs : le gouvernement rétablit l’âge d’admissibilité au RPC
Aujourd’hui, le Congrès du travail du Canada a célébré l’annonce du Premier ministre que son gouvernement allait maintenir l’âge d’admissibilité à la Sécurité de la vieillesse à 65 ans. En 2012, les conservateurs avaient annoncé qu’ils allaient hausser l’âge à 67 ans à compter de 2023.
« Nous demandons au gouvernement de s’assurer que l’âge d’admissibilité soit maintenu à 65 ans depuis l’annonce de la hausse par les conservateurs il y a quatre ans. Il est bon de voir que notre nouveau gouvernement est à l’écoute », a déclaré Hassan Yussuff, président du CTC.
M. Yussuff a souligné que la mesure des conservateurs de hausser l’âge d’admissibilité était totalement injustifiée. À l’époque, l’Organisation de coopération et de développement économiques et le bureau du directeur parlementaire du budget avaient signalé que la Sécurité de la vieillesse et le Supplément de revenu garanti (SRG) étaient des programmes abordables. De leurs côtés, les provinces étaient soudainement aux prises avec un manque à gagner et des coûts plus élevés, tentant tant bien que mal de compenser la décision des conservateurs.
M. Yussuff considère cette mesure, et l’engagement électoral du gouvernement d’augmenter les prestations du SRG pour les personnes âgées seules à faible revenu, comme un signe que le gouvernement actuel est déterminé à s’occuper de la pauvreté chez les aînés.
« Le fait de rétablir la limite d’âge et d’augmenter le SRG pour les personnes qui en ont le plus besoin est extrêmement important pour répondre au problème de la pauvreté des aînés. La pièce manquante à présent est l’expansion universelle du Régime de pensions du Canada pour les aînés de demain », a conclu M. Yussuff.